Une aube douce et claire.
Voilà ce que j’aimerais offrir aux jeunes que je viens rencontrer à la Maison de Solenn.
J’ai orienté mon travail dans ce sens.
En composant mes nouvelles toiles j’ai beaucoup pensé à eux.
J’ai pensé à Solenn aussi.
Les jeunes résidents de cette maison se posent probablement les mêmes questions que Solenn se posait.
Je me suis demandé à quel titre je pouvais entrer dans leur vie.
Par quelle porte ? Avec quoi ? Comment ?
J’ai apporté du bout de mes doigts, de mes pinceaux, de mes rêves, de tout ce que je suis, quelques couleurs que j’espère apaisantes et douces. Caressantes peut-être.
Je n’ai que cela mais c’est tout ce que j’ai !
Je ne fais que passer devant vos fenêtres. Je fais un signe de la main et mon regard se pose quelques instants, le temps de percevoir ce qui nous réunit.